Au vu des pièces communiquées, les magistrats ont estimé que, malgré l’élévation du niveau de la mer, la portion de route touchée par le phénomène d’érosion n’a pas été incorporée au domaine public maritime de l’Etat, mais continue d’appartenir au domaine public artificiel de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Les travaux de protection de la route ne relèvent pas de la compétence des communes en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations, mais de celle de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon, qui est propriétaire de l’ouvrage.